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La mémoire à deux sens.

Qu’est-ce qui fait qu’une personne peut être un excellent orateur? Puisque j’en suis un médiocre, est-ce que cela me permettrait de mettre le doigt sur certaines particularités qui encenserait ce rôle non anodin en société.

C’est vrai, il peut avoir préparé son discours et simplement le récité alors ce fait de lui un bon récitateur de discours. Il n’en fait qu’alors que faire une énumération de ce qui a été confectionné au préalable par lui ou par d’autres.

Mais que se passe-t-il lorsqu’il fait un discours sans préparation et que l’orateur y va dans l’obtention de galvanisé la foule. Il y a bien deux sens à la mémoire, il y a ce qui a été dit ,et ce qui va être dit… Il y a cette relation entre les deux qui faut maintenir pour rester cohérent.

Du côté de la mémoire de ce qui a été dit, tous les mots sont imprégnés dans l’ordre qu’ils ont été mentionnés avec l’intonation dont ils ont fait l’objet, je présume qu’un bon orateur aura une excellente mémoire pour ce souvenir de ce qu’il a dit dans une très grande finesse langagière et qui résistera à l’effilochement du temps, mais sans l’intonation qui sera unique à chaque discours, je ne crois pas que l’intonation à une mémoire de discernement associative, ça ce vit dans le présent et non au passé. L’intonation fera partie de l’état d’esprit de l’orateur lorsqu’il alignera les mots. Les intonations sont dues aux états d’esprit et qui son contenu dans une mémoire qu’ils sont appris à être régulé depuis l’enfance, chacun je l’espère, contient le même nombre d’états d’esprit qui ont été appris à être catégorisé par la socialisation associative ( action-réaction). Certains orateurs ont la capacité d’utiliser, comme un comédien des intonations, mais qui ne colle pas à la réalité du discours, ce qui aura l’effet inverse de dissoudre l’auditoire par exemple, il y a souvent une dislocation entre le ton du compositeur et l’énergie du récitateur.

Dans l’entre deux, eh bien c’est le point mort ou le neutre qui se situe entre chaque mot du point de vue langagier. Ici c’est vraiment au seuil qu’on travaille sur le pont conceptuel entre le mot d’avant et d’après. C’est la mémoire d’impulsion du mot présenté qui est au temps mort. La longueur du temps mort pourra changer entre chaque interlocuteur, mais sera relative au discours, par exemple le temps mort entre chaque mot et la fin d’une phrase ne saura pas le même, il y a donc un discernement qui est effectué, cela veut dire quand langage verbal le point de la fin d’une phrase existe réellement  et la lettre majuscule initiatrice ne sont pas le fruit du hasard. Dans les préceptes il y a bien un espacement qui est connoté comme une lettre alphabétique, mais qui signifie la fin de la phrase.

Pour la mémoire ce qui va être dit, on travail au sens large du terme en collaboration avec la mémoire de ce qui a été dit et la mémoire d’impulsion du mot présent. C’est dans cette mémoire ou est stocké l’idée générale du discours avec les idées sous-jacentes. Cette mémoire conçoit les phrases une à la fois pour maintenir le sens du discours globalement. Plusieurs phrases peuvent être préparées à l’avance en effaçant les idées sous-jacentes au fur et à la mesure qu’elles sont scriptées, mais en conservant l’idée générale comme finitude, mais d’autres idées sous-jacentes peuvent naitre en plein discours et peuvent être intégrées au discours qui sera empreint d’originalité.  

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