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La toutoune fait jouer des tounes sur son chargeur laser.

Depuis la très jeune enfance, puisqu’à la petite école tout ce qui était proposé pour comprendre l’histoire de la civilisation était des œuvres vides de substance qui frôle l’idiotie dans les bibliothèques scolaires.

J’avais des doutes quant à la validité de telles niaiseries conceptuelles soient les bases de la civilisation, ce qu’on appellera des lectures pour jeune enfant était rébarbatif et révulsif à ma soif de savoir.

Mais, où étaient les grands afin que je puisse cerner d’où provient la civilisation, alors intérieurement j’étais si peu rassasié qu’inconsciemment j’ai versé vers la musique populaire puisque rien d’autre n’était à ma portée à l’époque, alors qu’internet n’existait pas.

J’étais bien seul dans mon périple pour élargir mes connaissances, mais c’était en faite le seul espoir vers une liberté de pensée. Puisque les autres (mon entourage proche), cela ne les intéressait pas, visiblement j’avais un champ d’étude à ma portée et à bas coût puisqu’avec ma petite radio à onde radioélectrique, je pouvais écouter les motivations de l’homme moyen de la rue au travers d’un champ d’émotions variées.

Je trouvais cela plus utile qu’additionner et soustraire des nombres, et à l’écriture on soupçonnait parfois que ce n’était pas moi l’auteur de mes écrits, alors à quoi bon écrire en français écrits, car à l’oral j’étais très accessible à tous, puisque je n’étais pas assez rapide à l’époque pour élaborer des concepts complexes verbalement.

J’étais fasciné par les chanteurs québécois qui avaient une histoire à raconter et les grands paroliers français qui avaient étoffé des concepts multidistribués dans leur musique avec un vocabulaire élaborer.

Mais, il faut le comprendre que le québécois est plus près de la toune et que le français est plus près de la chanson de façon générale. C’est ça la sémantique de ces mots de façon générale.

Mais, ce qui est encore plus important, c’est la portée de l’œuvre au sens de son universalité c’est ce qui lui confère une espèce de crédibilité ou notoriété d’être vrai dans sa véracité, puisqu’ elle est vraiment populaire, alors elle est frappée d’une espèce de sceau d’authenticité qui fait d’elle un œuvre unique.

Mais ce qui me chagrine, c’est que j’ai passé totalement à côté de la musique classique, bref l’antithèse des tounes et chansons populaires.

Donc, ma discothèque est drôlement moins élaborée en ce qui a trait à la musique classique, c’est triste, car ce qu’elle permet de faire, c’est l’ascension vers les sentiments et émotions les plus pures, car ils sont littéralement découpés en périphérie ce qui donne un sentiment grandiose de hauteur qui est difficilement descriptible.

J’en demeure ambivalent, car quand je suis ahuri d’écouter ce boom-boom qui est relatif à la temporalité d’un battement de cœur que plusieurs artistes intègrent dans leurs pièces, je me lance alors à cœur ouvert sur la musique classique.

Cette ambivalence n’est pas facile à vivre, car ce sont deux mondes qui se détestent. Le chanteur accable le terme d’hautain à la musicalité et le mélomane accuse le chanteur de jurer comme un charretier en terme mélodie.

Mais tout de même, je me rends compte que bien souvent j’ai écouté ce qui a de pire, au sens des arrangements ultras simplistes sur lequel les danseurs se déhanchent en faisant la danse du bacon à moitié en convulsion dans des mares de vomis dans les petites soirées auxquelles j’ai assisté à l’adolescence.

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