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Illustration 3D d'un robot homme de science-fiction avec un oeil robotique rouge brillant pointant le doigt à l'intérieur d'un couloir sombre de vaisseau spatial extraterrestre...

Me voilà devenu cyborg malgré moi, jours un et deux du prériple.

Le cyborg est un être vivant, constitué partiellement par des éléments mécaniques, ou informatiques, qui amenuisent des capacités rendues obsolètes, dues à une défaillance technique qui rend péremptoire la mise en place de stratégie pour répondre aux bien-être de l’être, qui est alors maximisé par cette composante mécanique. Dans quelle mesure le nouveau membre fait office de supériorité, à ce qui était présent d’office à la naissance?

Dans mon cas la mémoire me stipule qu’en deux jours de service, je me sens comme si je vivais quelque chose de nouveau, ce qu’il y a de particulier c’est qu’il y a l’énergie en soi qui n’est pas le même et son niveau est substantiel comparativement auparavant. Cette espèce d’étourdissement que je ressentais au réveil et que bien parfois planait toute la journée à un niveau variable est disparu.

Le premier réveil suite à l’utilisation de mon respirateur a été tout un expérience, puisque qu’habituellement à mon réveil ma vision est très embrouillée, bref  lorsque j’ai retiré le masque et que j’ai observé à l’extérieur de mon domicile via la petite fenêtre de ma chambre, j’ai dit alors « c’est du cristal » ma vision était nette, car habituellement ça prend un certain temps pour que le sens de la profondeur soit comment je pourrais dire soit opérationnelle afin de démystifié les reliefs que regorge les paysages d’automne.

Aussi, une certaine odeur nasale de plastique neuf m’a habité pendant que je dirais 15 minutes en ce dissipant lentement au gré du temps.

 Je suis plus en mesure de contrôler la fébrilité de ma faim, dont je me servais en me gavant pour créer de la somnolence dans le but d’avoir une nuit de sommeil.

En fait, je le sens et la vie comme une thérapie respiratoire, car lorsque je démarre le respirateur, j’ai tendance à faire de l’hyperventilation si je ne suis pas calme, il faut j’entame la respiration pour me mettre en adéquation avec la machine, donc des petites respirations qui vont être celle qui vont suivre probablement durant tout le sommeil d’une nuit. Par la suite, des images se forment, il faut que j’y porte attention pour passer à la prochaine étape du sommeil qui me fait perdre le contact avec la réalité.

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