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Lettre au défunt Einstein…

Einstein enfant, à cinq ans. *circa 1884

« L’école m’a laissé tomber, et j’ai laissé tomber l’école. Cela m’a ennuyé. Les professeurs se comportaient comme des sergents. Je voulais apprendre ce que je voulais savoir, mais ils voulaient que j’apprenne pour l’examen. Ce que je détestais le plus, c’était le système de compétition là-bas, et surtout le sport. À cause de cela, je ne valais rien, et plusieurs fois ils m’ont suggéré de partir. C’était une école catholique à Munich. Je sentais que ma soif de savoir était étouffée par mes professeurs ; les notes étaient leur seule mesure. Comment un enseignant peut-il comprendre les jeunes avec un tel système ? Dès l’âge de douze ans, j’ai commencé à soupçonner l’autorité et à me méfier des enseignants. »

Dans un monde utopique où chacun peut apprendre ce qu’il veut, cela rend t-il un système d’enseignement obsolète? 

Et pour qu’un système soit viable, ne doit-il pas épouser toutes les sphères du savoir et d’en faire un résumé concis pour que par la suite l’étudiant enfourche la discipline qui lui tient le plus à cœur?

Dans quelle mesure une formation générale en guise de début peut être toxique pour des cerveaux en ébullitions et qui sont guidés par la tâche exemplaire de formuler de nouveaux agrégats de savoir pour la pérennité de l’humanité?

L’école n’est-elle pas un lieu où est compilé le savoir, mais n’est pas un lieu pour élaborer des stratégies afin de savoir?

Et le savoir, nous enseigne-t-il à ne pas trop de préoccuper de comment les choses tournent afin d’en délimité les rouages?

Bien sûr, cette tâche noble qu’est s’interroger sur le monde n’est-elle pas substituée à celui ou celle qui a su affronter avec resplendissance les couloirs obscurs de l’adéquation aux enseignements périclitent.

N’en demeure pas moins que, le système façonne des êtres sans bon sens, au sens d’être survitaminé à l’excellence due fait moyen, et non de l’ambivalence de structure poussée de schémas de pensée qui débouleront toutes sortes de nouvelle opportunité quant au dépassement de soi.

Quant aux sports, n’est-il pas l’apanage de ceux qui sont préoccupés par des gyrocompas qui leur procure une sainte foi en eux-mêmes, et ce du point de vue à être vide de substance quant aux valeurs qui nous propulse comme société distincte du fait vider de sa mirobolance dont les mirobolants se heurtent à leur propre complétude.

N’y a-t-il pas lieu de s’interroger quant aux décisions fortuites de renouveler cet abonnement au sens de la valabilité d’un tel enseignement, ce qui nous amènerait en direction d’un échantillonnage de personnes plus équilibré dans leur préfecture de l’être.

Quoi qu’il en soit, l’école non aboutie est encore pire pour celui qui ne se reconnaît pas dans cette institution, puisque le goût de savoir est amenuisé par le dicta récurant de la performance à emmagasiné des informations qui ne seront utiles que pour l’examen. Je le reconnais…

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